dimanche 26 janvier 2014

Peña Rueba : voie Ignacio Cinto

220 m - 6c+ (V+ oblig) + sortie au sommet


Ivan et Stéphane.
Le mauvais temps persistant en France nous pousse, encore une fois, vers la Peña Rueba et c'est avec plaisir que nous nous retrouvons Ivan, Nicolas, Jérôme et moi à Murillo en train de boire un bon café comme je les aime tant. Après réflexion, nous décidons de faire 2 cordées distinctes avec des objectifs différents. Pour Nicolas et Jérôme, cela sera la voie Santi Sagasté et pour Ivan et moi, la voie Ignacio Cinto. En ce qui nous concerne, le choix fut judicieux et nous avons beaucoup aimé cette voie dont les 2 premières longueurs respectivement en 6b et en 6c+ sont magnifiques et assez soutenues, surtout à froid. La suite de la voie est beaucoup plus classique avec des longueurs assez courtes (possibilité de sauter des relais) en V et V+. L'équipement est irréprochable et le caillou est généralement très bon mais il faut quand même se méfier de quelques galets notamment à la sortie de la seconde longueur. Pour bonifier la voie et rentabiliser la sortie, au lieu de traverser la grande vire pour rejoindre la via ferrata de descente nous sommes sortis au sommet de la paroi en empruntant un dièdre-cheminée en 4+ (3 ou 4 spits) puis une arête dont le rocher nécessite un peu d'attention
(2 longueurs en III et III+ avec 2 spits).
Comme matériel, prévoir une quinzaine de dégaines et quelques sangles pour cravater des arbustes si l'on désire sortir au sommet de la paroi.
Quelques images.

 Hé hop ! Un café à Murillo avant de commencer. 

Ivan dans la première longueur en 6b.

Dans la première longueur.

Ambiance décontractée à R1.

Juste avant le pas dur en 6c+ de la seconde longueur. Pour moi, un beau combat bien inutile...

Quelques minutes plus tard, je me retrouve en train de pendouiller lamentablement au bout de ma corde. (Ivan, quant à lui, enchaînera cette longueur avec brio)  

Ivan dans la troisième longueur en V+.

Bien plus haut, dans le dièdre-cheminée en IV+ qui nous dépose sur l'arête terminale.

L'arête terminale.

  
 Déjà finie la voie... Quel dommage !

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